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ChatGPT said:
Après l’accident qui a failli me coûter la vie, le monde autour de moi est devenu un espace étrange, vide, où les murs semblaient se refermer. Je me souviens m’être réveillée dans une chambre d’hôpital froide, les machines qui bipaient doucement, le bruit de la ville filtrant par la fenêtre, mais tout autour de moi était muet. La douleur physique semblait n’être qu’une ombre, comparée à la solitude écrasante dans laquelle je m’étais retrouvée.
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Les infirmières passaient, posant des questions, mais aucune d’elles ne m’offrait de réconfort. J’étais là, sans un message de ma famille, sans un mot de mes parents. Le téléphone, posé sur la table de chevet, était éteint. Lorsqu’il s’est rallumé après avoir été chargé, il m’a montré des dizaines de notifications manquées, mais aucun appel de mes parents.
Il y avait un seul message, d’une froideur absolue :
« Nous sommes à Paris. Oublie-nous. C’est mieux pour tout le monde. »
Je l’ai relu encore et encore, espérant que les mots changent, que la cruauté de cette phrase se dissipe. Mais non, elle restait là, gelée et implacable.
Les jours suivants furent une lente reconstruction. Je me suis réapprise à vivre, à marcher, à respirer. Mais dans ce silence, quelque chose en moi est né, pas un désir de vengeance, mais une résolution froide. Je savais tout. Les codes, les identifiants, les comptes. J’ai agi calmement, sans un mot, juste une volonté silencieuse.
Un mois plus tard, mon téléphone sonna. Le nom de ma mère apparut sur l’écran. Mon cœur s’emballa. Mais je n’ai pas répondu. L’appel suivant. Le suivant encore. Finalement, j’ai accepté.
« Ma chérie ! » Sa voix tremblait, brisée. « S’il te plaît… pardonne-nous… »
Elle pleurait, mais je restais là, sans émotion, écoutant sa panique. Le même silence qu’ils m’avaient imposé revenait en écho dans sa voix.
Et je n’ai rien dit.
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